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Impact environnemental du numerique

Aujourd'hui, l'impact des hommes sur le changement climatique est notable, notre planète est en sursis ! Pour le futur de nos enfants, le secteur du numérique doit lui aussi s’interroger sur son impact environnemental, afin d’être plus écoresponsable.

Selon un récent article de Futura Science, les emails ont une empreinte carbone désastreuse.

Source : Futura Science

Après analyse, cette vision est plutôt simpliste et trompeuse. En effet, les économies réalisées sur les transports grâce à la dématérialisation ne sont pas mises au crédit du secteur du numérique. Il est toujours délicat de comparer des infrastructures fixes (numérique) à la demande (transport).

D'un autre point de vue ...

Pour mieux apprécier le sujet, l’ADEME et l’ARCEP viennent de terminer une étude sur l’impact environnemental du numérique en France. Cette étude décrit une réalité autrement plus complexe, en séparant les différentes activités du numérique (réseaux, centre de données ou “data center”, équipements terminaux). Elle met en évidence deux réalités :

– le fonctionnement des réseaux et des centres de données génère une consommation en hausse, à surveiller de près et à réduire. 

– la plus grosse part de l’impact environnemental (60 à 90%) vient de la fabrication de nos équipements terminaux, à commencer par les écrans et les téléviseurs. La TV HD sur grand écran est devenu la norme domestique et les foyers s’équipent de manière éffrénée. Poussé par les producteurs de contenu, le multi-écrans est désormais la norme.

Source : ARCEP

En effet, côté terminaux personnels, un “humanis numericus” normalement constitué dispose au moins de 2 terminaux, sans compter les multiples accessoires qui composent l’Internet des objets (IoT).

Cette observation confirme les résultats d’une autre étude menée par EDF. Selon cette étude : “Faire baisser son empreinte carbone numérique, c’est donc aussi limiter le nombre d’équipements que l’on possède et augmenter leur durée de vie”. Le consensus semble être clair et les faits avérés.

Source : EDF

Alors pouvons-nous encore changer nos comportements et revenir en arrière sur nos habitudes ?

Partager un écran par foyer, du temps passé ensemble devant un écran et générer du lien, de la discussion. Au passage, cela nous entraîne à faire des concessions, à retrouver l’art du compromis en découvrant parfois d’autres contenus et à tisser un lien intergénérationnel. Hé oui, les concerts d‘Arte peuvent être aussi intéressants à regarder que Grizzy et les Lemmings.

Pouvons-nous encore éteindre notre smartphone le soir et nous déconnecter, comme nous éteignons notre lampe de chevet et notre télé ?

Environnement, social, le numérique n’est pas qu’une affaire de spécialistes, il fait vraiment partie intégrante de nos vies.